Démarche artistique

Surréalisme & Art narratif contemporain

A travers des scènes surréalistes à la légèreté illusoire, Sophie-Gaëlle Martin met en images l’angoisse existentielle et raconte l’état liminal, l’instant paisible et l’inconscience qui entourent la tragédie.

Ses récits visuels doux-amers, au trait précis et aux couleurs intenses et contrastées, typiques du design des années 1970 et 1980, dressent les portraits de personnages désabusés, aux regards hantés par des aventures tragiques.

Années 70 & 80

Enfant de la génération X, Sofigael M. est née au milieu des années 70 en pleine vague Disco, et a eu la chance de vivre une des époques les plus libres, joyeuses et expressives de la société occidentale contemporaine.

Élevée en chemise orange à col pointu et pantalon en velours pattes d’eph, sur la bande-son de The Supremes, The Alan Parsons Project ou David Bowie, l’artiste enchaîne avec une adolescence dans les années 80, en blouson noir et chouchou rose fluo, sur la post-punk et les sons électriques de la New Wave de Blondie, Simple Minds, The Cure, ou Depeche Mode.

Pendant les années fac, Sophie-Gaëlle s’immerge dans le grunge et les synthés de l’électro House londonienne.

Enfant de la génération X, Sophie-Gaëlle Martin est née au milieu des années 70 en pleine vague Disco, et a eu la chance de vivre une des époques les plus libres, joyeuses et expressives de la société occidentale contemporaine

[Jazzy cats - Huile sur coton]

Inévitablement, au vu du marasme actuel, Sophie-Gaëlle a eu envie de nous replonger un peu dans cette ambiance passée bénie, et le pari est réussi : on écoute avec plaisir ses peintures couleur menthe-à-l’eau ou purple rain, et son petit refrain effronté bleu électrique. Et on se laisse prendre en douceur, par ce je-ne-sais quoi décadent et sexy du No Future de la fin du 20e siècle.

[Don't kill the Punk - Huile sur lin]

Nostalgique de l’énergie, de l’audace et de la richesse artistique qui caractérisent cette époque, l’artiste a eu envie de nous replonger un peu dans cette ambiance passée où tout semblait plus pétillant et plus léger.

Le pari est réussi : on écoute avec plaisir ses peintures couleur menthe-à-l’eau ou purple rain, et son petit refrain effronté bleu électrique. Et on se laisse prendre en douceur, par ce je-ne-sais quoi d’insolent et sexy du No Future de la fin du 20^e siècle.

Utopies extrasolaires

Éduquée par une mère enseignante en Lettres Modernes qui lui a fait lire « Le meilleur des mondes » à 8 ans, et par un père dessinateur en architecture et grand lecteur de la collection de Science-Fiction « Présence du Futur », Sophie-Gaëlle Martin, cosmologue amateure biberonnée aux scénarios d’anticipation et aux histoires de la série La Quatrième dimension, pousse l’exotisme à l’extrême dans ses univers extrasolaires à l’esthétique pop.

Sophie-Gaëlle Martin, cosmologue amateure biberonnée aux scénarios d’anticipation, pousse l’exotisme à l’extrême avec ses univers extrasolaires aux couleurs pop. Elle nous parle d’un exil passé ou futur, et nous dépeint une vie ailleurs, réinventée à l’aube de cataclysmes hauts en couleurs et désormais inévitables.

[Nos galaxies - Sofigael M. ART - Huile sur lin - 65 x 81 cm]

A l'écart de la ville - Sofigael M. ART - Huile sur lin - 80 x 80 cm

Fascinée par l’espace et la physique quantique, et amoureuse des grands voyages, l’artiste prend l’avion pour voir la Terre « de loin ».

Elle aime nous parler d’un exil passé ou futur, et dépeint une vie ailleurs, réinventée à l’aube de cataclysmes hauts en couleurs et désormais inévitables.

Fin(s) du monde

Tsunami ou sécheresse, invasion extra-terrestre, scène paisible et agreste mise en péril par des prédateurs cachés : les moments de détente ou de tendresse sont toujours des instants fragiles et fugaces, cernés par le danger. La menace plane.

C’est la fin du monde. Une fin du monde intime ou radicale, mais en tout cas la fin d’un monde, celui qui nous est familier.

Wavy style - Sofigael M. ART - Huile sur lin - 60 x 73 cm

Soleils - Sofigael M. ART - Huile sur lin - 73 x 92 cm

Il est néanmoins toujours question de résilience dans l’œuvre de Sophie-Gaëlle Martin.

Résilience et résistance de la planète Terre face aux imminentes catastrophes climatiques, et résilience et adaptation de l’être humain, ici ou dans d’autres univers oniriques.